BURKINA FASO/LE 1er ANNIVERSAIRE DE L’AES CÉLÈBRÉ À BOBO-DIOULASSO !

Le premier anniversaire de la déclaration du Burkina Faso, du Mali et du Niger de leur retrait de la CÉDÉAO a été célébré dans le pays des Hommes intègres. Pour mettre un accent particulier sur l’importance de l’événement, d’importantes manifestations ont été organisées. Principalement, à Bobo-Dioulasso. Selon une source locale, les fêtards ont salué les autorités burkinabé, maliennes et nigériennes pour leur décision «souveraine et historique». Des manifestants, venus de Bamako et de Niamey, ont demandé à la CÉDÉAO de prendre acte de ce divorce ayant engendré la création de l’AES.
ndaarnews.com
Autour de la coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC), les Burkinabé, joints par des Représentants maliens et nigériens, ont commémoré, le mardi 28 janvier 2025, l’an 1 du retrait de leurs pays de la CÉDÉAO. Ce jour, Bobo-Dioulasso, deuxième principale ville du pays, a vibré au rythme d’un anniversaire historique.
En effet, tôt, le matin du mardi 28 janvier 2025, les manifestants se sont réunis dans le centre-ville de Bobo. Dans leurs déclarations, il s’agit d’inscrire dans les annales de l’Histoire contemporaine le retrait en bloc de leurs pays de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO). Occasion pour les organisateurs de magnifier cette date commémorative de l’an 1 de la création de l’Alliance des États du Sahel (AES). Une organisation zonale sortie des entrailles de la CÉDÉAO. Une date anniversaire où l’on ne pourrait respirer que le parfum d’une décision glorieuse, d’une souveraineté retrouvée après environ cinquante ans au sein de la CÉDÉAO, tous trois en tant qu’ États membres fondateurs de cette organisation, et plus de soixante ans d’Indépendances nationales également. «Pour nous, c’est une occasion de célébrer avec l’ensemble des populations de l’AES le retrait définitif de nos pays de la CÉDÉAO», se réjouissait un citoyen burkinabé joint au téléphone, sur la tour Tiéfo Amoro de Bobo-Dioulasso, par ndaarnews.com. Selon un autre témoin oculaire de la cérémonie, cette journée a été «riche en couleurs avec des prestations des chanteurs locaux et des comédiens en herbe». Le tout marqué par des discours révolutionnaires. «…les Burkinabé invitent la CÉDÉAO à prendre acte du retrait du Mali, du Burkina et du Niger de ses institutions», a déclaré le porte-parole de la CNAVC, Rasmané Porgo. Plus loin, il ajoute : «cette décision s’inscrit dans la droite ligne des positions défendues autrefois par les Présidents devanciers Thomas Sankara, Modibo Kéïta, Kwamé Nkrumah et Mouammar Kadhafi qui se sont tous battus pour la souveraineté, la dignité et la liberté des peuples d’Afrique». Et de conclure que les Burkinabé, les Maliens et les Nigériens «affirment avec détermination leur volonté de rechercher leur souveraineté». Dans cette perspective, des sujets liés aux projets de développement économique et agricole, à la création de passeport AES et d’une force de défense et de sécurité sahélienne de 5000 soldats, etc., ont meublé les déclarations circonstanciées.
Habib Diallo